Depuis mon plus jeune âge j’ai souhaité « faire véto »
Ma forte motivation m’a permis de passer tous les obstacles de ces études difficiles et exigeantes
J’ai donc intégré l’Ecole Vétérinaire de Maisons Alfort dont je suis sortie avec grande fierté Major de promotion, avec une thèse de doctorat orientée vers le comportement et la sociologie intitulée « le comportement du Chat et les chats errants »
Très vite après la sortie de l’école avec mon mari également vétérinaire, nous avons créé une clinique vétérinaire dans laquelle j’ai commencé à exercer
Mon intérêt pour le comportement, les animaux et les gens m’a motivée dès le départ et je me suis efforcée d’apprendre aux gens à vivre avec leur animal
Mais il me fallait aussi un centre d’interêt intérêt plus médical.
La cardiologie était une une discipline en pleine évolution, avec l’arrivée de nouveaux médicaments et de l’échographie
L’échographie : un domaine magique qui permettait de voir l’intérieur du corps en fonctionnement, sans risque pour le patient et où tout était à faire !
Voilà le parfait remède au risque de la routine.
Il n’existait à cette époque aucun cours, aucune formation.
Il a donc fallu travailler le soir , le week-end, les vacances pour découvrir tout ce qu’il était possible de voir et comment cela pouvait être utile à soigner.
Beaucoup de temps, de la rigueur, de la ténacité
En abdominale: plusieurs heures tous les soirs avec le plus patient de tous les chiens, mon Ulysse, quelques infos glanées en humaine ou dans la littérature anglo-saxonne qui était légèrement en avance sur le sujet
Beaucoup de connaissances à acquérir en médecine également car rien ne sert de voir des images si on ne connaît pas les maladies qui y sont reliées
En cardiologie: la technique était beaucoup plus difficile à acquérir. Plusieurs stages en humaine ont été nécessaires au fil de l’évolution du matériel avec le Doppler puis le Doppler couleur …
Au fil du temps et des demandes des confrères, mon activité est devenue exclusive en échographie clinique et cardiologie.
Il a été nécessaire aussi de former les autres vétérinaires et j’y ai investi temps et énergie, principalement dans le cadre de la CNVSPA devenue AFVAC, avec de multiples publications , des conférences, des ateliers …
En 2008, j’ai quitté la clientèle générale pour un exercice exclusif.
Après avoir participé pendant 3ans au développement d’Oncovet en tant qu’associée, j’ai quitté cette structure pour exercer de façon indépendante en semi itinérance.
Simultanément, j’ai entamé une formation en psychologie clinique avec le retour sur les bancs de la fac pour une Maîtrise en psychologie, doublée de la mise en œuvre d’une formation complète de psychothérapeute de l’Institut Gregory Bateson, partageant depuis lors mon temps entre la médecine vétérinaire et la psychothérapie.